Retour sur le séminaire technique « populations exposées aux dépassements » du 27 septembre 2013
Le LCSQA mène depuis 2012 des travaux pour élaborer des recommandations méthodologiques sur l’estimation des zones en dépassement, la répartition spatiale de la population et le croisement de ces deux informations. Un séminaire technique sur cette thématique, réunissant notamment le LCSQA et les AASQA s’est tenu le 27 septembre 2013. Son objectif était de converger vers la mise en place d’une procédure harmonisée d’estimation de la population exposée, utilisable par tous les acteurs du dispositif de surveillance.
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Répartition spatiale de la population sur les bâtiments d'habitation (source LCSQA) |
Lors d’un dépassement constaté d’une valeur seuil, les législations française et européenne imposent de déterminer la zone de couverture de ce dépassement et la population associée à celle-ci. Outre les obligations liées au rapportage, la bonne définition de cette zone a des enjeux multiples, comme l’a souligné le MEDDE, enjeux qui concernent notamment le contentieux européen, la communication ou encore l’aménagement urbain.
Le séminaire technique du 27 septembre 2013 a rassemblé 26 participants qui représentaient le MEDDE, le LCSQA, les AASQA et le CETE de Lyon. Son objectif était de produire une procédure harmonisée d’estimation de la population exposée. Si l’élaboration d’une telle procédure requiert un travail et des discussions de plus longue durée, ce séminaire a permis de faire un bilan complet des méthodes de cartographie utilisées en France, d’identifier les points méthodologiques admis par tous (spatialisation de la population) et d’établir des priorités pour la poursuite des travaux en 2014.
La partie la plus consensuelle concerne la spatialisation de la population qui a fait l’objet de développements approfondis, décrits dans un rapport LCSQA « Méthodologie de répartition spatiale de la population » d’août 2013.
Deux questions nécessitent en revanche des investigations complémentaires :
1) l’interpolation des sorties de modèles urbains et la prise en compte des observations par des techniques d’assimilation de données ;
2) le croisement entre ces résultats et la population spatialisée sur les bâtiments.
Ce travail sera réalisé par le LCSQA en collaboration avec des AASQA volontaires. Des cas d’étude serviront à tester et à comparer les différentes approches considérées.
Lire le compte rendu du séminaire sur le site du LCSQA.
Plus d'informations : laure.malherbe@ineris.fr ; laurent.letinois@ineris.fr