Participation du LCSQA au colloque « Agriculture et qualité de l’air »
Le LCSQA a présenté plusieurs de ses travaux à l’Inra-Paris à l’occasion du colloque « agriculture et qualité de l’air » les 21 et 22 mars 2019.
Au cours des 2 jours d’exposés, ce colloque a rassemblé les travaux scientifiques récents d'experts français et francophones, sur 3 volets thématiques.
• Thème 1 : Sources agricoles de polluants atmosphériques (ammoniac, COV, pesticides et aérosols) : émissions (cultures, bâtiments d’élevage, pratiques agricoles) ;
• Thème 2 : Sources agricoles : impacts sur la qualité de l’air ;
• Thème 3 : Sources agricoles : impacts sur les écosystèmes et la santé.
Le LCSQA est intervenu pour valoriser ses travaux sur le thème 2 au travers des présentations suivantes :
- Pesticides : anticipation d’une surveillance nationale pérenne potentielle dans l’air ? (LCSQA/INERIS)
Il s’agissait de présenter les résultats des tests terrain réalisés en collaboration avec ATMO Grand Est et ATMO Sud. Ces résultats ont permis de définir le protocole national harmonisé actuellement mis en œuvre dans la campagne nationale exploratoire des pesticides. L’ANSES a complété cette présentation par un rappel du contexte, des travaux d’expertise de l’agence et des modalités de mise en œuvre de cette campagne nationale.
- Surveillance des composés azotés inorganiques au sein des observatoires nationaux de la qualité de l'air (LCSQA/IMT Lille Douai et LCSQA/INERIS)
Cette présentation a mis en avant :
- les tendances (1990-2016) des concentrations dans les précipitations et les dépôts pour les espèces azotées sur les sites du dispositif MERA.
- les résultats de mesures d’ammoniac et des évolutions des concentrations et de la composition chimique des particules PM2.5 des sites MERA depuis 2011
- tout en poursuivant sur la composition chimique des particules, les résultats du programme CARA et du projet INACS concernant l’isotopie de l’azote
Présentation de S. Sauvage LCSQA/IMT Lille Douai |
L’agriculture doit faire face à un défi important : augmenter la production alimentaire (et en cultures énergétiques) pour satisfaire la demande mondiale tout en limitant son impact sur l’environnement (gaz à effet de serre, pollution atmosphérique, qualité des eaux et des sols…). Si les connaissances sur les émissions de gaz à effet de serre par l’agriculture ont fait beaucoup de progrès, la contribution de l’agriculture aux polluants atmosphériques est moins bien établie du fait de connaissances parcellaires sur ses émissions en composés réactifs (gazeux et particulaires). Leurs impacts, en particulier dans un contexte péri-urbain, restent donc peu connus.