Analyse statistique des données de PM2.5 à l’échelle nationale

Type de documents
Rapport d’étude
Référentiel technique national
Non
Année programme
2012
Auteurs
M. Beauchamp
Nom de l'organisme
INERIS
Mots clés (legacy)
PM2,5 ; Analyse statistique

Le présent rapport dresse un bilan des mesures de PM2.5 réalisées de 2007 à 2011.
Il constitue la mise à jour d’un précédent travail qui portait sur les années 2003 à
2005. Cette étude bénéficie d’un plus grand nombre de stations (114 sites de mesure
des PM2.5 en 2011 contre 54 en 2005). A la différence de l’étude précédente, les
données disponibles, mesurées par TEOM-FDMS, tiennent compte de la fraction
semi-volatile des particules.
Plusieurs aspects de la pollution liée aux PM2.5 sont examinés : la variabilité spatiale
des concentrations, leur évolution moyenne au cours des années, les relations entre
les concentrations de PM2.5 et les concentrations de PM10.
Si la valeur limite de 25 μg/m3 fixée pour 2015 est presque partout respectée (font
exception quelques stations de proximité automobile), des niveaux relativement
élevés - supérieurs à la valeur cible de 20 μg/m3 - sont mesurés dans la moitié est de
la France, principalement en Rhône-Alpes et dans le Nord-Pas-de-Calais. En
complément des statistiques annuelles par station, des cartographies des
concentrations moyennes annuelles de PM2.5 ont été élaborées par krigeage, en
combinant les données mesurées sur les stations de fond et les simulations issues
de CHIMERE. Le nombre de stations disponibles pour le krigeage permet d’assurer
une qualité de cartographie satisfaisante, notamment en 2011.
En moyenne sur la France, la concentration moyenne annuelle de PM2.5 est plus
élevée sur les stations de proximité routière et plus faible sur les stations rurales.
Localement, ces différences sont moins nettes. En comparaison de mesures
urbaines voisines (distantes de moins de 5 km), un surplus de concentration modéré
mais significatif est observé sur les stations de proximité. En revanche, la
comparaison de données urbaines et rurales issues de sites proches (distants de
moins de 50 km) ne fait pas ressortir de signal urbain. Le petit nombre de stations
permettant une telle comparaison limite toutefois l’analyse.
D’un point de vue temporel, aucune tendance significative sur la période 2007-2011
n’est mise en évidence à l’échelle de la France, et cela, quelle que soit la typologie
de station. Le rapport moyen annuel PM2.5/PM10, qui est d’environ 70%, ne présente
pas non plus d’évolution sensible sur cette période alors qu’en fonction du lieu et de
la saison, il révèle une certaine variabilité.

Documents
drc-13-126913-14076a_modelisation_analyse_statistique_pm2.5_vf.pdf

Source URL: https://www.lcsqa.org/rapport/2012/ineris/analyse-statistique-donnees-pm25-echelle-nationale