Le LCSQA : un acteur majeur au cœur du dispositif de surveillance de la qualité de l’air

Date

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A l’occasion de la seconde édition de la Journée Nationale de la Qualité de l’air du 21 septembre 2016, le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA) a présenté son action à la presse dans les locaux du LNE à Paris. Thomas Grenon, président du LCSQA, ainsi que trois experts, ont exposé les missions et travaux majeurs du LCSQA en tant que laboratoire national de référence de la qualité de l’air ambiant, et ses perspectives pour les années à venir.
Retour sur l’évènement.

 

Après une introduction de Thomas Grenon, Président du LCSQA et Directeur du LNE sur les principales missions du LCSQA et son action en faveur de l’amélioration du dispositif national de surveillance, trois interventions d’experts ont permis de présenter les travaux phares du Laboratoire central et de répondre aux nombreux journalistes présents.

  • La métrologie pour garantir les mesures de la qualité de l’air : la chaîne nationale d’étalonnage et le dispositif d’assurance qualité (QA/QC) (Sophie Vaslin-
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    Reimann, LCSQA-LNE - photo ci-contre à droite)

Ces outils permettent de s’assurer de la qualité des mesures, d’une part grâce à l’étalonnage de l’ensemble des appareils de mesure nationaux selon des étalons de référence et d’autre part ,en mettant en œuvre des dispositifs QA/QC tels que audits techniques des AASQA, comparaisons inter-laboratoires, contrôle de conformité technique  des appareils de mesure, ainsi que la représentation du LCSQA auprès des instances européennes. Ces exigences permettent de garantir la qualité des données produites par le dispositif et de déclencher des dispositifs d’information ou d’alerte à partir de données fiables.

 

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  • Les nouveaux moyens d’évaluation de la qualité de l’air (Laurence Rouïl – LCSQA-INERIS - photo ci-contre à gauche)

    Les études menées depuis de nombreuses années permettent au LCSQA de caractériser de manière fiable des typologies d’épisodes de pollution tels que les épisodes hivernaux ou printaniers, mais également les épisodes liés aux poussières de sable du Sahara ou pollution à l’ozone lors de grand beau temps. Les différents outils de surveillance (mesures sur site du réseau de mesures fixes, les campagnes de mesure, l’inventaire des émissions et les résultats de modélisation) combinés à des modèles devenus parfaitement opérationnels tels que CHIMEREmodèle de chimie-transport- permettent de cartographier les phénomènes et facilite la communication vers le public. Cela permet  de mieux traiter les questions d’exposition de la santé humaine ainsi que des écosystèmes par le recoupement de données.

La présentation a été illustrée par l’exemple de la pollution à l’ozone du 26 août 2016.

 

 

  • Comment identifier les besoins de la surveillance de la qualité de l’air de demain ? L’anticipation de la réglementation à venir (nouveaux polluants et 
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    nouvelles approches de mesure) 
    (Patrice CODDEVILLE – LCSQA-Mines Douai - photo ci-contre à droite)

Les principaux moyens d’anticiper les besoins passent par une veille technologie et scientifique au regard de l’anticipation réglementaire, le soutien apporté à des demandes régionales (métaux, ammoniac, pesticides…) et l’expertise technique sur de nouvelles méthodes de prélèvement et d’analyse. Les programmes CARA (Caractérisation chimique des particules) et MERA (Observatoire national de mesure et d’évaluation en zone rurale de la pollution atmosphérique à longue distance)constituent des outils indispensables pour anticiper les besoins en métrologie et modélisation, mais également pour proposer une stratégie de surveillance de la qualité de l’air. La présentation a été illustrée par deux exemples, l’un portant sur les micro-capteurs et l’autre sur les composés organiques (HAP et précurseurs d’ozone).

 

 

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Une séance de questions / réponses avec la presse a ensuite eu lieu permettant notamment d’approfondir des sujets tels que la finalité des travaux des programmes CARA (Caractérisation des sources de pollution) et MERA (pollution longue distance), le rôle du LCSQA face au marché des micro-capteurs, actuellement en pleine expansion, et la fiabilité de ces appareils de mesure de la qualité de l’air, les capacités du LCSQA à analyser un épisode de pollution et en combien de temps, la méthode de diffusion des données, sous quelle forme et vers quel public…

(photo ci-contre à gauche : Thomas Grenon, Président du LCSQA  et Eva Leoz, Directrice du LCSQA)

 

L’évènement s’est achevé par la visite des laboratoires du LNE (laboratoire de caractérisation des particules atmosphériques nano et microniques, laboratoire de fabrication des étalons nationaux, laboratoire primaire de la chaîne nationale d’étalonnage des gaz).

 

Le LCSQA en bref

Le LCSQA est un groupement d’intérêt scientifique (GIS) financé par le ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer comptant une cinquantaine d’experts et ingénieurs répartis au sein de trois partenaires : l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS), le Laboratoire National de métrologie et d’Essais (LNE) et l’Ecole des Mines de Douai (MD).

Laboratoire d'expertise et de référence au service du ministère chargé de l'Environnement (MEEM) et des Association Agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA), le LCSQA, de par ses missions de coordinateur technique, est au cœur du dispositif national de surveillance de la qualité de l’air.

 

En savoir plus :

www.lcsqa.org
Lire le communiqué de presse LCSQA

Voir  la présentation
Lire l’actualité LCSQA du 19 juillet 2016

Pour plus d’informations eva.leoz@ineris.fr

 


Source URL: https://www.lcsqa.org/actualite/lcsqa-acteur-majeur-coeur-dispositif-surveillance-qualite-air