Connaissance du nombre et de la distribution granulométrique des particules submicroniques - Suivi dans le temps, métrologie : bilan des travaux 2003- 2011

Type de documents
Rapport d’étude
Référentiel technique national
Non
Année programme
2011
Auteurs
O. Le Bihan
Mots-clés

La surveillance du nombre, de la granulométrie et de la composition chimique des
particules fines dans l’air ambiant apparaît comme un enjeu majeur pour une
meilleure compréhension de l’impact sanitaire des aérosols. Il en va de même

pour l’étude de leurs impacts climatiques. Ainsi, la communauté scientifique
européenne s’est-elle engagée depuis quelques années dans des actions
prospectives consacrées aux particules submicroniques.
C’est dans ce contexte que la présente action du LCSQA a été proposée dès

2003, avec pour objectif principal de documenter la situation française par la mise

en oeuvre in situ de techniques de comptage et de caractérisation de la distribution

en taille.

Un axe majeur de cette action a consisté, en collaboration avec AIRPARIF, à
assurer un suivi des particules submicroniques sur le site de fond urbain de
Gennevilliers, lors de campagnes de mesure hivernales reconduites
annuellement. Des campagnes estivales ont également été réalisées
ponctuellement sur ce site afin d’étudier la variabilité saisonnière des sources et

des processus de formation. Ces travaux mettent en évidence les rôles majeurs
joués par le trafic automobile et, en été, par les processus photochimiques, sur les
niveaux de concentrations de particules ultrafines (PUF) en région parisienne.
Dès 2003, cette action a été menée sous la forme d’une campagne hivernale de 5
semaines, effectuée à l’aide de granulomètres de laboratoire de type SMPS

(10 – 500 nm) et APS (0,5 μm – 20 μm). A partir de 2009, nous avons cherché à
allonger le temps de mesurage, afin de bénéficier d’une meilleure assise
statistique : pour ce faire, nous avons porté nos efforts sur l’étude d’un nouveau
granulomètre développé spécifiquement pour la surveillance en air ambiant, le

3031 (société TSI).

A ce stade, et étant donné les difficultés posées par l’utilisation de sources
radioactives sur le territoire national, le 3031 semble être l’instrument le plus
indiqué pour les activités de surveillance. La réflexion n’est cependant pas close,
avec notamment l’émergence de nouvelles pistes instrumentales (compteur à

eau), mais aussi le besoin de poursuivre les exercices de comparaison avec un
SMPS et de recueillir de nouveaux retours d’expérience.
Différentes AASQA développent désormais des actions régionales sur les
particules ultrafines. A leur demande, le LCSQA/INERIS fait évoluer son activité
sur les particules submicroniques en développant une activité de support. Il s’agira

tout particulièrement pour 2012, d’organiser des exercices d’intercomparaison
visant à mieux connaître les performances du granulomètre 3031 ainsi qu’à veiller
à l’homogénéité des mesures réalisées au sein du dispositif national (en particulier

en Ile de France, Rhône-Alpes, Aquitaine et PACA).

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