Suivi et optimisation de l'utilisation des TEOM-FDMS Bilan d’activité et perspective d’évolution du guide méthodologique Etude 3/1
Depuis le 1er janvier 2007, un nombre croissant de TEOM-FDMS est utilisé en
routine sur l'ensemble du territoire pour la surveillance des PM10 et des PM2.5 en
vue du respect de la directive européenne sur la qualité de l'air. Cette densification
du parc s’accompagne, pour une grande majorité d’AASQA, de difficultés dans la
mise en oeuvre quotidienne de ces instruments, chronophages et présentant
fréquemment des défauts de conception et des fragilités matérielles. En effet, si
l’utilisation des anciennes versions, constituées du TEOM 1400 et du FDMS 8500,
semble aujourd’hui assez bien maîtrisée, la mise en oeuvre des nouvelles versions
1405f et 1405df) reste encore problématique.
Dans le cadre du suivi de l’utilisation des TEOM-FDMS au sein du dispositif
national de surveillance de la qualité de l’air, le LCSQA/INERIS travaille avec les
AASQA volontaires à l’optimisation des protocoles d’assurance qualité des
données produites en construisant une approche QC/QA basée sur celle décrite
dans les normes utilisées pour la mesure des polluants gazeux inorganiques (O3,
NOx, SO2, CO). Ce travail se concrétise notamment par la mise à jour d’un guide
pour l’utilisation du TEOM-FDMS. Ce guide sera révisé en 2013 sur la base
d’échanges et de retours d’expériences, dont certains réalisés en 2012 et
présentés dans ce rapport. Ces retours d’expériences permettent également la
remontée et la centralisation d’informations et de demandes auprès du distributeur
français (Ecomesure) et du constructeur (Thermo Scientific).
Le présent rapport fait état des principaux résultats obtenus en collaboration avec
les AASQA en 2012 concernant les paramètres de suivi de fonctionnement des
TEOM-FDMS. En particulier, une étude réalisée en partenariat avec Atmo
Champagne-Ardenne a porté sur l’impact du dépassement de la valeur de -4°C
sur la température du point de rosée échantillon, montrant que ces conditions
d’utilisations « limites » pouvaient engendrer des surestimations significatives de
la concentration en PM. Ces résultats suggèrent la nécessité de renforcer le
critère d’action fixé pour ce paramètre de suivi du sécheur.
Il est également rappelé et démontré l’importance de l’isolation des lignes et du
soin à porter lors de la réalisation des opérations de maintenances (préventives et
curatives). Enfin, un dernier chapitre porte sur la résolution de certains problèmes
fréquemment rencontrés avec la version 1405 des TEOM-FDMS.