Contrôle Qualité de la chaîne nationale d’étalonnage

Référentiel technique national
Non
Année programme
2012
Auteurs
Jérôme Couette, Thomas Venault, Julien Grenouillet, Fabien Mary, Christophe Sutour, Tatiana Macé
Nom de l'organisme
LNE

L'objectif de cette étude est d’effectuer des comparaisons interlaboratoires entre le LCSQALNE
et les AASQA pour s’assurer du bon fonctionnement de la chaîne nationale d’étalonnage
et pouvoir détecter d’éventuelles anomalies auxquelles il conviendra d’apporter des actions
correctives.
Contrôle qualité du bon fonctionnement de la chaîne d’étalonnage en NO/NOx, NO2, CO et SO2 :
Le but est de faire circuler des mélanges gazeux de concentration inconnue (NO/NOx de l’ordre de
200 nmol/mol, CO de l’ordre de 9 μmol/mol et SO2 de l’ordre de 100 nmol/mol) dans les niveaux 3
pour valider les différents raccordements effectués dans le cadre de la chaîne nationale d’étalonnage.
En 2010, des mélanges gazeux de NO2 de l’ordre de 200 nmol/mol ont été rajoutés.
Ces mélanges gazeux ont été titrés par le LCSQA-LNE puis envoyés à des niveaux 3.
Ces niveaux 3 ont ensuite déterminé la concentration de ces mélanges gazeux avant et après réglage
de l’analyseur de station avec l’étalon de transfert 2-3, puis les ont renvoyés au LCSQA-LNE qui les a
titrés de nouveau.
En 2012, 3 campagnes d'intercomparaison ont été réalisées :
Ø Avec les réseaux de mesure ATMOSF’AIR Bourgogne, AIR LORRAINE, AIR NORMAND, AIR RA
et AIR BREIZH de mars à mai 2012,
Ø Avec les réseaux de mesure ATMO Franche Comté, AIRAQ, ATMO CA, GWAD'AIR et AIR
PACA d’avril à septembre 2012,
Ø Avec les réseaux de mesure ATMO Auvergne, AIR COM, LIMAIR, ASPA et ORAMIP de
septembre à novembre 2012.
En règle générale, les AASQA communiquent au LCSQA-LNE les concentrations mesurées soit sans
les incertitudes élargies associées, soit avec des incertitudes de mesure inexploitables (inférieures à
celles du LCSQA-LNE, valeurs très élevées…). Dans ces conditions, il n'est pas possible de traiter les
résultats par des méthodes statistiques.
Par conséquent, dans le présent document, le traitement des données est effectué en s'appuyant sur
l'ensemble des résultats obtenus depuis 2002 lors des campagnes précédentes qui ont conduit à
définir des intervalles maximum dans lesquels doivent se trouver les écarts relatifs entre les
concentrations déterminées par le LCSQA-LNE et celles déterminées par les niveaux 3 après
élimination des valeurs jugées aberrantes.
Globalement, en 2012, lorsque les concentrations aberrantes sont éliminées, les écarts relatifs entre
le LCSQA-LNE et les niveaux 3 restent dans ces intervalles qui sont les suivants :
ü ± 7% avant et après réglage pour une concentration en SO2 voisine de 100 nmol/mol ;
ü ± 6% avant et après réglage pour des concentrations en NO/NOx et en NO2 voisines de 200
nmol/mol ;
ü ± 6% avant réglage et ± 4% après réglage pour des concentrations en CO voisines de 9 μmol/mol.
Les résultats montrent que :
ü Globalement la chaîne nationale d'étalonnage mise en place pour assurer la traçabilité des
mesures de SO2, de NO/NOx et de CO aux étalons de référence fonctionne correctement.
ü Le fait de régler l’analyseur avec l’étalon de transfert 2-3 améliore de façon significative les écarts
relatifs, ce qui met en évidence une dérive de la réponse des analyseurs au cours du temps.
Contrôle qualité du bon fonctionnement de la chaîne d’étalonnage en O3 :
Comme pour les composés SO2, NO/NOx, CO et NO2, le but est de faire circuler, dans les
niveaux 3, un générateur d’ozone portable délivrant un mélange gazeux à une concentration voisine
de 100 nmol/mol pour valider les différents raccordements effectués dans le cadre de la chaîne
nationale d’étalonnage.
La présente campagne d'intercomparaison a été effectuée avec 13 niveaux 3 en 2012, à
savoir : ASPA, AIRPARIF, ORAMIP, AIR COM, GWADAIR, AIR BREIZH, AIR PACA, ATMO NPDC,
LIMAIR, AIR PL, MADININAIR, ATMO Auvergne et LIGAIR.
Les résultats obtenus en 2012 montrent que les écarts relatifs entre les concentrations en O 3
déterminées par les 13 réseaux de mesure et celles déterminées par le LCSQA-LNE sont de ± 6%.
De plus, les écarts relatifs observés entre les valeurs des AASQA et du LCSQA-LNE sont
aléatoirement répartis de part et d’autre de zéro.

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