Depuis le 30 novembre, d’importants épisodes de pollution particulaire impactent la métropole, et en particulier le bassin parisien et Rhône-Alpes. La note "Episodes de pollution particulaire de début Décembre 2016 : Premiers éléments de compréhension à partir des mesures automatiques, 6 Décembre 2016" synthétise les résultats obtenus à ce jour à l’aide d’analyseurs automatiques de la composition chimique des PM implantés sur différentes stations du dispositif national, et résulte notamment du travail et de la réactivité des équipes d’Atmo Picardie, Air Normand, Atmo Grand-Est, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, Atmo Nouvelle-Aquitaine, Air Pays de la Loire et du SIRTA/LSCE.
L’ensemble des résultats indiquent une forte influence des émissions primaires de combustion (chauffage résidentiel et transport routier), en particulier en début d’épisode (30/11-01/12) et depuis hier. Une contribution significative des espèces secondaires (AOS et nitrate d’ammonium), sous l’effet de mécanismes photochimiques, est également observée sur tous les sites étudiés, hormis pour l’agglomération bordelaise qui reste très majoritairement impactée par la combustion de biomasse.
Les résultats présentés sont issus de mesures partiellement validées et seront complétés d’une analyse approfondie à l’aide de données obtenues à partir de mesures sur filtres. A noter enfin que ces résultats sont représentatifs de stations de fond (péri-)urbain. Par conséquent, ils ne reflètent pas totalement les maxima de concentrations mesurés à proximité immédiate des sources d’émission, en particulier sur les stations de proximité automobile.