L’usage des micro-capteurs en qualité de l’air connaît un essor rapide, comme en témoignent la presse scientifique internationale ainsi que les discussions conduites au niveau européen (FAIRMODE et AQUILA notamment) et français (GT « Micro-Capteurs pour l’évaluation de la qualité de l’air » lancé en 2017 et animé par le LCSQA).
Les expériences réalisées avec des micro-capteurs se multiplient (utilisation fixe ou mobile dans différents types d’environnement urbain, sur des moyens de transport, pour le suivi de l’exposition individuelle, comme outils de sensibilisation…), à l’initiative des acteurs traditionnels de la surveillance, des collectivités locales, ou d’opérateurs privés. L’abondance des informations ainsi collectées pose la question de l’exploitation des données et des possibilités offertes par ces nouvelles technologies pour la surveillance réglementaire de la qualité de l’air.