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362 résultats correspondent à AASQA
Mardi 30 janvier 2018
Rapport
Surveillance des métaux dans les particules en suspension
Depuis 2007, une surveillance est effectuée par l’ensemble des AASQA de façon continue ou ponctuelle, pour le Pb, As, Cd et Ni dans les PM10 en accord avec les directives européennes (2008/50/CE et 2004/107/CE modifiées par la directive 2015/1480/CE). Les objectifs de l’IMT Lille Douai, au sein du LCSQA, sont d'assurer un rôle de conseil et de transfert de connaissances auprès des AASQA, de procéder à des travaux permettant de garantir la qualité des résultats, de participer activement aux travaux de normalisation français (AFNOR X43D) et européens (WG14, WG20, WG44), de réaliser une veille technologique sur les nouvelles méthodes de prélèvement et d’analyse susceptibles d’optimiser les coûts tout en respectant les objectifs de qualité et de participer à la valorisation des activités de surveillance et des études menées en collaborations avec les AASQA. En 2017, les travaux réalisés ont porté sur la fourniture de filtres vierges en fibre de quartz. Des filtres ont été achetés par lots et leurs caractéristiques chimiques ont été contrôlées, avant d’être redistribués aux AASQA sur simple demande de leur part. En 2017, 3 275 filtres en fibre de quartz (Pall et Whatman) ont été distribués auprès de 15 AASQA différentes. Le LCSQA IMT Lille Douai a également participé aux GT « Caractérisation chimique et sources des PM » et « Référentiel constituant » organisés en 2017. Il a enfin réalisé les analyses des métaux, métalloïdes et éléments majeurs dans des échantillons de PM10 collectés dans le cadre du programme CARA à Nogent sur Oise et Metz pendant l’année 2016. Le traitement statistique (ACP, PMF) de ces données doit permettre l’identification des principales sources de particules affectant la zone (site récepteur) et leurs contributions relatives à la masse des PM10.
Mardi 16 novembre 2021
Rapport
CAPT'AIR : exploitation des données de la base nationale pour le recensement des expérimentations de capteurs pour la qualité de l'air
Ce rapport présente une synthèse des informations disponibles dans la base de données Capt’Air mise en place depuis 2019 pour recenser des systèmes capteurs utilisés pour l’évaluation de la qualité de l’air et des expérimentations menées en laboratoire ou sur le terrain avec ces derniers. La première partie établit une comparaison avec d’autres bases de données nationales ou internationales permettant de bien cerner les forces, mais également certaines limites de Capt’Air. Les principaux avantages de Capt’Air résident dans le fait que c’est une base de données évolutive et qu’elle est complétée par des utilisateurs expérimentés, membres du dispositif national de surveillance de la qualité de l’air (AASQA et LCSQA). L’hétérogénéité des protocoles tests est aussi un fort de Capt’Air. En effet, le fait que les expérimentations recensées sont menées selon différents protocoles permet de pouvoir extrapoler les performances de certains usages définis. Néanmoins, Capt’Air montre également quelques limitations comme l’absence d’informations sur certains paramètres fondamentaux (reproductibilité, taux de recouvrement de données etc..) Ou encore le manque d’informations sur les protocoles utilisés pour les expérimentations renseignées qui peut laisser à interprétation les résultats consignés.  Puis, une exploitation statistique des informations disponibles dans la base de données montre que les polluants pour lesquels des expérimentations sont renseignées, sont principalement les polluants réglementés au sens de la Directive 2008/50/CE et plus particulièrement les PM2,5, les PM10 et le NO2. De plus, la très grande majorité de ces expérimentations sont des évaluations métrologiques (80-90%), de courte durée (< 6 mois) et menées en air ambiant extérieur (>70%). Pour finir, il est à noter que plus de 60% des 69 systèmes capteurs recensés ne sont associées qu’à 1 à 2 expérimentations. Par ailleurs, une analyse plus fine des données présentes dans Capt’Air a permis d’identifier les systèmes capteurs présentant les meilleures performances globales vis-à-vis de plusieurs critères qualitatifs (mise en œuvre, versatilité, énergie et fiabilité) et quantitatifs (R2Max et pente associée à R2MAX) . On retrouve notamment : l’ATMOTRACK version 1.2 et le POLLUTRACK pour la mesure des concentrations massiques en PM2,5 ; l’ATMOTRACK version 1.2 pour la mesure des concentrations massiques en PM10 ; le système WT1 de RUBIX et le CAIRNET V2 pour la mesure des concentrations en NO2 ; l’AQMESH version 4.0 pour la mesure des concentrations en O3. Enfin, au regard des résultats de l’exploitation ainsi que d’un premier retour d’expérience des utilisateurs de Capt’Air, des évolutions sont envisagées afin d’améliorer la base de données. La possibilité de faire une recherche en fonction de l’utilisation envisagée ( cartographie, amélioration de la couverture spatiale et/ou temporelle etc..)  fait partie des pistes de réflexion principale.     Analysis of data from Capt’Air: the French IT tool for census of  information on air quality sensors and their uses   This report presents a review of the database Capt’Air set up since 2019 to identify sensor systems used for the assessment of air quality and experiments carried out in the laboratory or in the field with them. In the first section, a comparison with other data bases from all around the world puts forward strength but also limitations of Capt’Air. The main advantages of Capt’Air come from its own definition. Indeed, Capt’Air is meant to be an evolutive database filled out by members of the national air monitoring network (LCSQA and AASQA). The heterogeneity of experimental protocols is also a strength of Capt'Air. Indeed, the fact that the identified experiments are carried out according to different protocols makes it possible to extrapolate performances for certain defined uses. However, Capt’Air also shows some limitations such as some missing fundamental information (reproducibility, data recovery rate, etc..) Or the lack of information on the protocols used for the informed experiments which may leave the recorded results open to interpretation. At this stage, the statistical exploitation of the database shows that PM2.5, PM10 and NO2 are the main pollutants studied in Capt’Air. Moreover, the majority of experiments are short metrological experiments with ambient outdoor air[1]. Another point is the fact that a lot of sensor system found in Capt’Air are associated with only few experiments. Sensor system with best performances regarding some qualitative (implementation, versatility, energy and reliability) and quantitative (R2MAX and slope associated to R2MAX) criteria are also put forward. We found in particular:  ATMOTRACK 1.2 and POLLUTRACK for PM2.5, ATMOTRACK 1.2 for PM10, RUBIX WT1 and CAIRNET V2 for NO2,  AQMESH 4.0 for O3. Finally, based on the statistical exploitation results and also a feedback from Capt’Air users, upgrades are considered in order to develop the database. A reflection will be undertaken on the possibility to do a search based on considered use   [1] We insist that we do not judge, we only extract informations provided on a limited and non-exhaustive number of systems and experiments.
Jeudi 28 octobre 2021
Rapport
Guide méthodologique pour la mesure des concentrations en ammoniac dans l’air ambiant
  Référentiel technique national Ce guide fait partie du référentiel technique national, conformément à l'arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l'air. Il a été approuvé en CPS (comité de pilotage de la surveillance) du 1er octobre 2021. Mise en application : 1er janvier 2022     La mesure de l’ammoniac (NH3) dans l'air ambiant est un enjeu sensible et prioritaire en raison de ses effets néfastes sur la santé humaine et les écosystèmes. Les méthodes de mesure sont nombreuses et très diversifiées (méthodes directes/indirectes, avec ou sans préconcentration). Cependant, ce polluant n’étant pas réglementé dans l’air ambiant à la date de la publication de ce guide, ces méthodes manquent de cadrage technique détaillé permettant d’assurer la fiabilité des données sur la base des critères QA/QC usuels (sur l’étalonnage, la traçabilité, le calcul d’incertitude, etc…).  Ce document constitue une première version du guide méthodologique LCSQA relatif à la détermination des concentrations en ammoniac dans l’air ambiant. Ce guide a pour objectifs : - d’identifier l’adéquation entre les méthodologies de mesures existantes et les usages possibles ; - de faire un état des lieux des points de vigilance associés à la mise en œuvre des méthodes les plus employées par les AASQA pour s’assurer notamment de leur comparabilité. Ce guide méthodologique n’a pas vocation à fournir des modes opératoires ou des prescriptions d’utilisation des différents appareillages ou dispositifs présentés. Le lecteur est invité à se reporter aux informations fournies par les distributeurs de matériel. Ce document s’attache à recenser les bonnes pratiques, les opérations d’installation et de maintenance ainsi que les critères à prendre en compte pour la validation des données. Ce guide s’articule de la façon suivante : Partie 1 : Présentation des méthodes existantes pour la mesure de l’ammoniac dans l’air ambiant mises en œuvre par le dispositif national de surveillance de la qualité de l’air en France Partie 2 : Mise en œuvre sur le terrain et recommandations relatives aux approches par méthodes optiques directes Partie 3 : Mise en œuvre sur le terrain et recommandations relatives aux approches par prélèvements passifs Il a été rédigé sur la base des documentations des constructeurs ou fournisseurs et de l’état de l’art scientifique. Il s’appuie aussi sur : les retours d’expériences des utilisateurs des AASQA, notamment lors des journées techniques de l’air (JTA 2016 - Marseille et JTA 2019 - Le Havre) ; les échanges avec les membres du groupe de travail CEN/TC 264/WG 11 « Qualité de l’air ambiant - Echantillonneurs passifs pour la détermination des gaz et vapeurs - Recommandations et méthodes » et avec les partenaires du projet MetNH3 (Joint Research Project ENV55 « Metrology for Ammonia in Ambient Air », 2014-2017) ; les enseignements tirés lors de la campagne intensive menée dans le cadre du projet Amp’Air (ADEME/Primequal « Agriculture et qualité de l’air ») et lors des essais de comparaison sur le terrain organisés par le CEH d’Edimbourg (Centre for Ecology and Hydrology, Penicuik) en août 2016. Ce guide pour la mesure de l’ammoniac pourra être remis à jour en fonction des retours d’expériences des utilisateurs, des préconisations des constructeurs ou des avancées de l’état de l’art scientifique et des évolutions réglementaires le cas échéant.     Guide for measuring ammonia concentrations in ambient air Measuring ammonia (NH3) in ambient air is a sensitive and priority issue because of its harmful effects on human health and ecosystems. The measurement methods are numerous and very diversified (direct / indirect methods, with or without preconcentration). However, since this pollutant is not regulated in ambient air, these methods are often poorly characterized and always they do not allow reliable measurements considering effective quality assurance and quality control (QC/QA) parameters (calibration, traceability, maximum allowed uncertainty, etc.). This document is the first version of a methodological guide for determination of ammonia concentrations in ambient air. Its objectives are to identify the adequacy between the existing methodologies and the possible uses and to list conditions of field implementation of most popular methods for French networks in order to guarantee their comparability. This methodological guide is not intended to provide operating procedures or instructions for using the various equipment or devices presented. The reader is invited to refer to the information provided by distributors. This document identifies good practices, installation and maintenance operations as well as the criteria to be considered for data validation. The different parts of this guide are as follows: Part 1: Presentation of existing methods for monitoring ammonia in ambient air and implemented by the French air quality networks Part 2: Field implementation and recommendations relating to direct optical method approaches Part 3: Field implementation and recommendations relating to passive sampling approaches It was written considering the documentation from manufacturers or suppliers and scientific literature. It is also based on: - feedback from French networks, in particular during technical workshops (JTA 2016 - Marseille and JTA 2019 - Le Havre); - exchanges with members of the CEN / TC 264 / WG 11 working group "Ambient air quality - Passive samplers for the determination of gases and vapors - Recommendations and methods" and with the partners of the MetNH3 project (Join Research Project ENV55 “Metrology for Ammonia in Ambient Air”, 2014-2017); - lessons of the intensive campaign carried out within the framework of the Amp'Air project (ADEME / Primequal "Agriculture and air quality") and during the field comparison exercice organized by the CEH in Edinburgh (Center for Ecology and Hydrology, Penicuik) in August 2016. This guide for measuring ammonia may be updated with the feedback from users, recommendations from manufacturers or advances in the state of the art  
Jeudi 21 février 2019
Rapport
Maintien de la chaîne nationale d’étalonnage
En 1996, sous l’impulsion du Ministère chargé de l'Environnement, un dispositif appelé « chaîne nationale d’étalonnage » a été conçu et mis en place afin de garantir, sur le long terme, la cohérence des mesures réalisées dans le cadre de la surveillance de la qualité de l’air pour les principaux polluants atmosphériques gazeux réglementés. Ce dispositif a pour objectif d’assurer la traçabilité des mesures de la pollution atmosphérique en raccordant les mesures effectuées dans les stations de surveillance à des étalons de référence spécifiques par le biais d’une chaîne ininterrompue de comparaisons appelée « chaîne d’étalonnage ».   Compte tenu du nombre élevé d’Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air (AASQA), il était peu raisonnable d’envisager un raccordement direct de l'ensemble des analyseurs de gaz des stations de mesure aux étalons de référence nationaux, malgré les avantages métrologiques évidents de cette procédure. Pour pallier cette difficulté, il a été décidé de mettre en place des procédures de raccordement intermédiaires gérées par un nombre restreint de laboratoires d’étalonnage régionaux ou pluri-régionaux (appelés également niveaux 2) choisis parmi les acteurs du dispositif de surveillance de la qualité de l'air. Par conséquent, ces chaînes nationales d’étalonnage sont constituées de 3 niveaux : le LCSQA/LNE en tant que Niveau 1, des laboratoires d’étalonnage inter-régionaux (au nombre de 7) en tant que Niveau 2 et les stations de mesures en tant que Niveau 3. Dans le cadre de ces chaînes nationales d’étalonnage, le LCSQA/LNE raccorde tous les 6 mois les étalons de dioxyde de soufre (SO2x), d'ozone (O3), de monoxyde de carbone (CO) et de dioxyde d’azote (NO2) de chaque laboratoire d’étalonnage. De plus, le LCSQA/LNE raccorde directement les étalons de benzène, toluène, éthylbenzène et o,m,p-xylène (BTEX) de l’ensemble des AASQA, car au vu du nombre relativement faible de bouteilles de BTEX utilisées par les AASQA, il a été décidé en concertation avec le MTES qu’il n’était pas nécessaire de créer une chaîne d’étalonnage à 3 niveaux. Le tableau ci-après résume les étalonnages effectués depuis 2014 par le LCSQA/LNE pour les différents acteurs du dispositif de surveillance de la qualité de l’air (AASQA, LCSQA), tous polluants confondus (NO/NOx, NO2, SO2, O3, CO et BTEX).         Nombre annuel d’étalonnages     2014 2015 2016 2017 2018 Raccordements LCSQA-LNE/ Niveaux 2 180 185 180 156 107 Raccordements Madininair 27 27 26 27 27 Raccordements BTEX 26 30 31 22 21 Raccordements LCSQA 36 33 32 38 36 Raccordements ATMO Réunion 3 12 14 15 16   Somme des raccordements 272 287 283 258 207         Bilan global de l’ensemble des raccordements effectués par le LCSQA/LNE depuis 2014     Le tableau ci-dessus montre que globalement le LCSQA/LNE a effectué 207 raccordements pour les différents acteurs du dispositif de surveillance de la qualité de l’air (AASQA, LCSQA), tous polluants confondus (NO/NOx, NO2, SO2, O3, CO et BTEX) en 2018. La diminution du nombre d’étalonnages LCSQA-LNE/Niveaux 2 par rapport à l’année 2017 est principalement due à la décision d’augmenter la périodicité de raccordement entre le LCSQA/LNE et les Niveaux 2 de 3 mois à 6 mois pour l’ensemble des polluants gazeux (SO2, CO, NO/NOx, NO2 et O3). Ce rapport fait également la synthèse des problèmes techniques rencontrés en 2018 par le LCSQA/LNE lors des raccordements des polluants gazeux.
Lundi 28 février 2022
Rapport
Etat des évaluations préliminaires sur le territoire national à fin 2021
Aux fins des rapportages réglementaires de décembre 2021 pour les régimes prévisionnels de 2022, un état d’avancement des évaluations en cours et restant à faire a été réalisé sur la base d’informations recueillies auprès des AASQA à l’occasion de demandes de précisions sur leur dispositif de surveillance. 11 ZAS sont concernées par des évaluations préliminaires en cours. Il s’agit des ZR Réunion, Mayotte, Guyane, Guadeloupe, et Hauts de France, ainsi que les ZAR Ile de Cayenne, Réunion-Volcan, Arras, Blois, Chartres-Dreux et Laval.  Dans cette note : un premier tableau résume l’aboutissement des évaluations préliminaires en 2021, un second tableau indique les évaluations préliminaire en cours ou à venir en 2022. Celles-ci sont au nombre d'une dizaine pour 1 470 régimes de surveillance établis. Au 1er janvier 2022, un nouveau zonage sera appliqué modifiant les zones dans 5 régions : Normandie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Centre, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne - Rhône-Alpes, faisant ainsi passer le nombre de ZAS de 76 à 70.  
Mardi 24 janvier 2017
Rapport
Surveillance des métaux dans les particules en suspensions
Depuis 2007, une surveillance est effectuée par l’ensemble des AASQA de façon continue ou ponctuelle, pour le Pb, As, Cd et Ni dans les PM10 en accord avec les directives européennes (2008/50/CE et 2004/107/CE modifié par la 2015/1480/CE). Les objectifs de Mines Douai, au sein du LCSQA, sont : d'assurer un rôle de conseil et de transfert de connaissances auprès des AASQA, de procéder à des travaux permettant de garantir la qualité des résultats, de participer activement aux travaux de normalisation français (AFNOR X43D) et européens (WG14, WG20, WG44), de réaliser une veille technologique sur les nouvelles méthodes de prélèvement et d’analyse susceptibles d’optimiser les coûts tout en respectant les objectifs de qualité, de participer à la valorisation des activités de surveillance et des études menées en collaborations avec les AASQA.   Au cours de l'année 2016, les travaux réalisés dans le cadre du LCSQA ont porté sur les actions suivantes : Fourniture de filtres vierges en fibre de quartz. Des filtres sont achetés par lots et leurs caractéristiques chimiques sont contrôlées, avant d’être redistribués aux AASQA sur simple demande de leur part. En 2016, 4 550 filtres en fibre de quartz (Pall et Whatman) ont été distribués auprès de 16 AASQA différentes. Participation au comité de suivi « Benzène, métaux, HAP » sur la stratégie de mesure de As, Cd, Ni, Pb dans l’air ambiant, au groupe de travail « Caractérisation chimique et sources des PM » et au groupe de travail « Référentiel constituant ». Préconisation méthodologique pour l’analyse du chrome total dans les PM10. La méthode préconisée pour les 4 métaux réglementés, issue de la norme EN 14902, n’est pas appropriée pour cet élément (cf travaux LCSQA-Mines Douai 2014). Une revue de la littérature et des essais sur divers matériaux de référence certifiés et sur filtres vierges et impactés de PM10 (Téflon et quartz) ont été réalisés afin de proposer la meilleure méthode disponible pour la mesure du Cr total dans les PM10. Analyse des métaux, métalloïdes et éléments majeurs dans des échantillons de PM10 collectés dans le cadre du programme CARA à Nogent sur Oise, Poitiers et SIRTA (Paris) pendant l’année 2015. L’application de modèles source-récepteur (PMF) permet l’identification des principales sources de particules affectant les zones (sites récepteurs) et leurs contributions relatives à la masse des PM10 (voir rapport LCSQA-CARA).
Vendredi 11 avril 2014
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Conformité technique des appareils de mesure
Mercredi 11 mars 2020
Rapport
Amélioration de la qualité des étalonnages
Les normes européennes NF EN 14211, NF EN 14212, NF EN 14625 et NF EN 14626 donnent des spécifications pour la pureté de l’air zéro utilisé par les AASQA pour étalonner leurs appareils de mesure, à savoir des fractions molaires en NO, NO2, SO2 inférieures à 1 nmol/mol et des fractions molaires en CO inférieures à 100 nmol/mol. L’objectif de l’étude était donc de développer une méthode de quantification des impuretés de NO, NO2, SO2 et CO dans l’air zéro en bouteille utilisé par les AASQA. La méthode analytique est basée sur la mise en œuvre d’un spectromètre infrarouge à transformée de Fourier (FTIR) de modèle VERTEX 70V et de marque Brüker couplé à une cellule de mesure traitée « Silconert » (pour limiter les adsorptions des composés sur les parois de la cellule) avec une longueur de trajet optique de 61 m. Après une phase de développement, la méthode d’analyse a été définie. Cette méthode consiste à réaliser un « background » de l’appareil avec de l’air filtré, ce qui rend les impuretés négligeables. L’air zéro en bouteille des AASQA est ensuite injecté dans la cellule de mesure à un débit de 1 L/min pendant une durée d’environ 100 min. Pendant ce laps de temps, le spectromètre FTIR fait l’acquisition de spectres toutes les 5 min environ. Ensuite, le logiciel « Malt » calcule les fractions molaires des impuretés par traitement du signal et en utilisant la base de donnée spectrale HITRAN. Dans le cas où les fractions molaires en NO, SO2, NO2 et CO sont inférieures aux spécifications des normes, il sera alors indiqué dans le rapport d’analyse que les fractions molaires en NO, SO2 et NO2 sont inférieures ou égales à 1 nmol/mol et que celle en CO est inférieure ou égale à 100 nmol/mol. En revanche, si les fractions molaires sont supérieures à ces limites, il sera indiqué dans le rapport d’analyse la fraction molaire analysée du ou des composé(s) ainsi que l’incertitude associée.
Mardi 19 février 2019
Rapport
Intercomparaison de moyens mobiles – INERIS 2018
La directive européenne 2008/50/CE du 21 mai 2008 dédiée à la qualité de l’air appelle au respect de valeurs limites ou valeurs cibles, en leur associant une exigence en termes d’incertitude maximale sur la mesure. Les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) sont tenues de participer aux essais d'intercomparaison (destinées aux organismes agréés de surveillance de la qualité de l’air) mis en place dans le cadre du Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air (article 9 de l’arrêté du 21 octobre 2010). Dans l’objectif de vérifier le respect des exigences de la directive européenne 2008/50/CE, le LCSQA propose annuellement aux AASQA une intercomparaison de moyens mobiles pour les polluants SO2, O3, NO, NO2 et CO à différents niveaux de concentration et tout particulièrement au voisinage des seuils horaires d’information ou d’alerte pour les polluants NOx, O3, SO2, et de la valeur limite sur 8h pour le CO. Un exercice d’intercomparaison de moyens de mesures mobiles a été réalisé en mars 2018 sur le site de l’INERIS à Verneuil en Halatte. Il a réuni 5 participants (4 AASQA et le LCSQA/INERIS) et 6 moyens mobiles (Atmo Haut de France, venu avec 2 moyens mobiles et 1 personne par moyen mobile, a tenu à ce que ses moyens mobiles soient considérés comme indépendant) constituant un parc de 39 analyseurs. Les résultats de cette intercomparaison permettent d’évaluer la qualité de mise en œuvre des méthodes de mesures par les AASQA en conditions réelles. Ce type d’exercice permet d’identifier des dysfonctionnements comme celui rencontré par le Laboratoire 6 qui reste cependant un cas isolé. L’exercice a permis de détecter un problème sur une tête de prélèvement dont l’influence a été mise en évidence avec l’ozone. Une suspicion d’influence de la tête serait à préciser dans le cas du SO2. D’une manière générale, les résultats du traitement statistique suivant la norme NF ISO 13 528 et permettant la détermination des z-scores sont homogènes et très satisfaisants pour les participants, malgré leur faible nombre. Tous les z-scores sont compris entre ±2 sauf pour le Laboratoire 4 qui a un z-score de 2,1 sur le palier 4 du NO. On notera que depuis 2008, les résultats obtenus en termes d’incertitude de mesure sont conformes aux exigences de la Directive Européenne et confirment dans la durée la fiabilité du système de mesure national.  
Mardi 6 juin 2017
Rapport
Mise en circulation de mélange gazeux d’H2S : Retour d’expérience sur la cohérence des mesures en AASQA
Publication de la note technique "Mise en circulation de mélange gazeux d’H2S : Retour d’expérience sur la cohérence des mesures en AASQA". Les mesures de concentrations en H2S effectuées au niveau national par les AASQA sont de deux types : soit des mesures en continu à proximité de sources industrielles ou naturelles : dégradation d’algues vertes (littoral breton) ou d’algues sargasses (Martinique, Guyane), soit pour des campagnes ponctuelles de plus courtes durées à proximité de sources d’émission anthropiques : traitement ou stockage de déchets, station d’épuration des eaux usées, industries, etc. Pour les mesures en continue, les analyseurs automatiques par conversion catalytique H2S-SO2 sont utilisés. Les fabricants sont généralement les mêmes que ceux des analyseurs utilisés pour les polluants gazeux réglementés. Pour les campagnes ponctuelles, les préleveurs passifs sont plus généralement utilisés et ont fait l’objet d’essais LCSQA en laboratoire pour évaluer les possibilités d’utilisation dans différentes gammes de teneurs et en présence d’interférents. De plus, ces dernières années les technologies micro-capteurs commencent à faire leur apparition notamment en vue de renseigner plus précisément la dynamique temporelle des concentrations. Néanmoins, le manque de chaîne d’étalonnage pour le H2S est souvent relevé par les AASQA qui effectuent ces mesures et ne facilite pas la comparaison des mesures faites au niveau national. C’est dans cette optique, qu’il a été décidé de mettre à disposition des AASQA en 2016 un mélange H2S/azote à « haute teneur » pour constituer un premier retour d’expérience sur la comparabilité des mesures et évaluer plus justement les besoins en matière de chaîne d’étalonnage. En 2016, deux AASQA ont sollicité le LCSQA pour une mise à disposition du cylindre haute teneur (4,09 ppm), de son manomètre et de sa ligne en Sulfinert®. C’est ainsi presque une dizaine d’appareils qui ont été testés à différents niveaux de concentration après dilution. Les résultats obtenus montrent que les essais nécessitent des temps de stabilisation important (de l’ordre de l’heure) et qu’il serait plus judicieux de pouvoir disposer soit d’un système de dilution dédié en complément soit d’une bouteille basse teneur (100 ppb par exemple). En revanche, l’utilisation du cylindre a permis de mettre en avant des dysfonctionnements sur certains bancs optiques d’analyseurs ou des pertes d’efficacité des  convertisseurs catalytiques H2S-SO2.