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Mardi 28 juin 2022
Rapport
Guide méthodologique pour la surveillance de l'Arsenic, du Cadmium, du Nickel et du Plomb dans l'air ambiant et les dépôts atmosphériques (mise à jour 2021)
Référentiel technique national Ce guide fait partie du référentiel technique national, conformément à l'arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l'air. Il a été approuvé en CPS (comité de pilotage de la surveillance) du 17 juin 2022. Mise en application : 1er janvier 2023     Il s'agit de la mise à jour du guide technique et méthodologique de l'analyse de l’As, du Cd, du Ni et du Pb dans l’air ambiant et dans les dépôts atmosphériques rédigé en 2011 par le LCSQA et obsolète à compter du 1er janvier 2023.   Ce guide se conçoit comme le référentiel français en termes d’exigence de qualité des données obtenues sur l’ensemble du territoire pour l’analyse des 4 métaux réglementés dans les PM10 (NF EN 14902 : 2005) et dans les dépôts humides ou totaux (NF EN 15841 : 2010). Pour les mesures des métaux dans les PM10, il préconise désormais des critères de qualité en termes de Limite de Quantification (LQ) et de gestion des blancs plus stricts qui doivent être pris en compte par les laboratoires d’analyses effectuant des prestations pour les AASQA. Il doit être utilisé comme une aide à la réalisation du cahier des charges à transmettre aux laboratoires en charge des analyses de ces métaux et comme une aide à la gestion des résultats de concentration en ces 4 métaux pour les AASQA..   Il s’articule de la façon suivante : Un chapitre sur le prélèvement et l’analyse de As, Cd, Ni et Pb dans l’air ambiant comme explicité par la Directive 2004/107/CE : Les mises à jour concernent : - L’intégration de l’ensemble des résolutions prises en CS « benzène-HAP-métaux lourds », approuvées en CPS depuis 2011 et intégrées dans le Référentiel Technique National (téléchargeable sur le site web du LCSQA : https://www.lcsqa.org/fr/referentiel-technique-national) ; - L’intégration des exigences de la norme NF EN 12341 Juin 2014 (en cours de révision pour 2022) relatives au prélèvement des PM10 et applicables pour le prélèvement des métaux particulaires ; - L’harmonisation des procédures de validation des échantillons et des blancs vis à vis du guide méthodologique pour la surveillance des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans l’air ambiant et dans les dépôts de 2015 ; - Les résultats des derniers exercices de comparaisons inter-laboratoires organisés par le LCSQA en 2020 (section 2.5).   Un chapitre concernant le prélèvement et l’analyse des métaux dans les dépôts : Les mises à jour concernent : - L’intégration des exigences de la mise à jour de la norme NF X43-014 Nov. 2017 Qualité de l’air - Air ambiant - Détermination des retombées atmosphériques totales - Echantillonnage ; - La préparation des échantillons avant analyses ; - La mise en adéquation du guide et des procédures mises en œuvre dans le cadre du dispositif MERA et des sites ruraux nationaux.   Un chapitre concernant la modélisation : Les textes réglementaires européens introduisent la prise en compte de la modélisation et de l’estimation objective de manière conditionnelle, afin de produire un niveau d’information sur la qualité de l’air, complémentaire aux mesures. Ce chapitre propose des éléments de définition de l’estimation objective et fait un état des études de modélisation des concentrations atmosphériques des métaux.   Un chapitre proposant une liste des éléments essentiels que les AASQA doivent faire apparaître dans le cahier des charges lors de leur demande de réalisation des analyses des métaux réglementés auprès des laboratoires prestataires.
Mardi 6 juin 2023
Rapport
Campagne 2021 d’étalonnage et de comparaison inter-laboratoire (CIL) des Q-ACSM
  Ce rapport présente les résultats d’une campagne d’étalonnage et de comparaison des Q-ACSM (Quadrupole Aerosol Chemical Speciation Monitor). Cette campagne a été organisée par le LCSQA du 25 mai au 13 juin 2021 à l’ACMCC (Aerosol Chemical Monitor Calibration Centre). Elle concernait dix Q-ACSM du programme CARA, dont huit Q-ACSM mis à disposition par les AASQA (Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air), un par le LSCE-Ineris et un par l’IMT Nord Europe. L’ensemble des Q-ACSM participants à cette campagne ont été réceptionnés à partir du 25 mai 2021, puis installés par le LCSQA-Ineris avec l’appui logistique du Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE). A la suite de leur mise en service, les instruments ont été configurés avec les paramètres d’étalonnages existants, déterminés en station, et des premières mesures ont permis d’évaluer le bon état de fonctionnement de chaque instrument. Certaines opérations de maintenance ont été réalisées par le distributeur Addair qui a été sollicité sur cette première partie de la campagne pour réaliser certaines prestations et pour répondre également à d’éventuels problèmes constatés. Puis, à la suite des opérations d'assurance qualité et de contrôles qualité (QA/QC) d’usages et la réalisation des blancs instrumentaux, les efficacités d’ionisation (IE et RIE) des instruments ont été étalonnés. Enfin, des mesures de l’air ambiant ont été réalisées par l’ensemble des participants du 05 au 13 juin 2021 dans le but de comparer les performances de chaque instrument pour la mesure des cinq espèces chimiques majeures (nitrate, ammonium, sulfate, chlore et matière organique (OM)) et d’évaluer les incertitudes de mesure des ACSM. Les performances des ACSM ont été évaluées sous la forme de score Z. Les résultats des participants ont été utilisés pour calculer la valeur de référence et le critère de performance. Les résultats sont très satisfaisants puisque l’ensemble des scores Z moyen sont compris entre -2 et 2 et des incertitudes de mesures ont été évaluées à 9 % pour NO3-, 8% pour OM, 13% pour NH4+ , 17% pour SO42- et 30% pour Cl-. .     2021, Q-ACSM calibration and inter-laboratory comparison (CIL) campaign This report presents the results of a calibration and comparison campaign of the Quadrupole Aerosol Chemical Speciation Monitors (Q-ACSM) organised by the national reference laboratory (LCSQA) of the French Air Quality Monitoring Associations (AASQA) which took place between 25 and 13 June 2021 at the ACMCC (Aerosol Chemical Monitor Calibration Centre). It brought together ten Q-ACSMs from the CARA program, including eight from the AASQA, one from the LSCE-Ineris and one from the ITM-Nord Europe. All the Q-ACSM participating in this campaign have been received from 25 May 2021 and installed by the LCSQA-Ineris with the logistical support of the Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE). Then, the instruments have been configured with the existing calibration parameters and initial measurements have been performed in order to assess the good working order of each instrument. Some maintenance operations have been carried out by the distributor Addair, which was present during this first part of the campaign to carry out certain services and also to respond to any potential problems. Then, following the following the quality assurance and quality control (QA/QC) checks and blank measurements, the ionisation efficiencies (IE and RIE) of the instruments have been calibrated. Finally, ambient air measurements have been carried out by all participants from 05 to 13 June 2021 in order to compare the performance of each instrument for the measurement of the five major chemical species (nitrate, ammonium, sulphate, chlorine and organic matter (OM)) and to evaluate the measurement uncertainties of the ACSMs. The performance of the ACSMs have been evaluated in the form of a Z-score. The participants results have been used to calculate the reference value and the performance criterion. The results are very satisfactory as all average Z-scores are between -2 and 2 and measurement uncertainties were evaluated at 9% for NO3-, 8% for OM, 13% for NH4+ and 17% for SO42- and 30% for Cl-.
Mardi 18 octobre 2022
Rapport
Polluants émergents : faisabilité de la réalisation de CIL en laboratoire pour les polluants émergents - Focus sur l’ammoniac (NH3)
A l’heure actuelle, la chaine nationale d’étalonnage des appareils de mesure n’est pas adaptée à d’autres polluants gazeux que les polluants réglementés, tels que les polluants émergents comme l’ammoniac (NH3) ou le sulfure d’hydrogène (H2S) et ce bien que des mesures soient effectuées en routine sur un nombre conséquent de sites de mesures en France. L’existence d’une telle chaîne d’étalonnage permettrait d’améliorer la qualité et la crédibilité des valeurs de concentrations mesurées dans l’air ambiant pour ces polluants ainsi que la comparabilité spatio-temporelle des données. Cette étude a pour objectif principal de vérifier l’adaptabilité de la ligne d'échantillonnage de gaz dédiée jusqu’à présent uniquement aux polluants gazeux réglementés, à un usage compatible avec l'organisation de comparaisons interlaboratoires (CIL) pour les analyseurs automatiques d’ammoniac (NH3) dans des conditions contrôlées en laboratoire. Le système de génération choisi est basé sur la perméation gazeuse. Il s’agit du perméamètre ReGaS1 développé par le METAS. La mesure des concentrations en NH3 est réalisée à l’aide d’un analyseur par spectroscopie CRDS (G2103, Picarro).  Les premiers essais ont permis de vérifier la possibilité d’atteindre des niveaux de concentration en NH3 compatibles avec les niveaux classiquement mesurés en air ambiant sous influence (10 – 70 ppb) et des débits suffisants pour l’organisation de CIL (entre 5 et 15 L/min). Les résultats ont montré que les temps de réponse en phase de montée et en phase de descente étaient importants (jusqu’à 122 minutes) mais que une fois la stabilisation atteinte, l’homogénéité du mélange dans la ligne était satisfaisante (écart maximal entre les deux points de piquage les plus éloignés de 1,3 ppb). Compte tenu de la difficulté reconnue de génération de l’ammoniac, dû notamment à son adsorption sur les surfaces avec lesquelles il peut entrer en contact, les résultats répondent dans un premier temps aux attentes et indiquent qu’il est possible d’organiser une CIL dans des conditions métrologiques comparables et adaptées à la génération d’ammoniac.     Emerging pollutants: feasibility of performing laboratory ECIL for emerging pollutants - Focus on ammonia (NH3) For the moment, the national calibration chain deployed for measuring devices is only suitable for regulated gaseous pollutants and not for emerging pollutants such as ammonia (NH3) or hydrogen sulphide (H2S). However these measurements are carried out routinely in a great number of measurement sites in France and the quality of the concentration measured in ambient air for these pollutants as well as the spatio-temporal comparability of the data are questionable. The main objective of this study is to verify the adaptability of the gas sampling line dedicated until now only to regulated gaseous pollutants, for a new using compatible with exercice of comparisons inter-laboratories (ECIL) for automatic analyzers of ammonia (NH3) under controlled laboratory conditions. The chosen generation system is based on gas permeation. This is the ReGaS1 permeameter developed by METAS. NH3 concentrations are measured using a CRDS-based analyser (G2103, Picarro). The first tests made is to verify the possibility of reaching NH3 concentration levels compatible with levels traditionally measured in ambient air impacted by agricultural sources (10 – 70 ppb) and with a sufficient flow rates for the organization of ECIL (between 5 and 15 L/min). The results showed that the response times in the rise and fall phases were significantly long (up to 122 minutes) but once the stabilization was reached, the homogeneity of the mixture in the line was satisfactory (maximum difference between the two extrem points of the line is 1.3 ppb). Due in particular to the weel-documented adsorption of ammonia on the surfaces, the results obtained here fit with expectations and indicate that it’s possible to organize ECIL under comparable metrological conditions adapted to the generation of ammonia.
Mercredi 6 septembre 2023
Episode de pollution
Episode du 06/09/2023 - PM10 - HAUTES-PYRENEES - Information & Recommandation
Mardi 5 septembre 2023
Episode de pollution
Episode du 05/09/2023 - PM10 - ARIEGE - HAUTE-GARONNE - HAUTES-PYRENEES - PYRENEES-ORIENTALES - Information & Recommandation
Lundi 4 septembre 2023
Episode de pollution
Episode du 04/09/2023 - PM10 - HAUTES-PYRENEES - PYRENEES-ORIENTALES - Information & Recommandation
Mercredi 23 juillet 2014
Rapport
Méthodologie de prélèvement et d’analyse du glyphosate dans l’air ambiant
  Observation des niveaux de concentration en pesticides dans l’air ambiant Méthodologie de prélèvement et d’analyse du glyphosate dans l’air ambiant Le glyphosate est l’un des composés phytosanitaires les plus employés en France, en usage agricole mais aussi urbain et privé (désherbages divers). Ses caractéristiques de solubilité en font une substance qui n'est pas couverte par le champ d'application de la norme de prélèvement XP X 43-058 [AFNOR, 2007], relative aux pesticides. En effet, sa forte solubilité dans l’eau le rend insensible à l’extraction par solvant organique, contrairement aux autres pesticides et nécessite la mise en oeuvre d’une extraction spécifique. Cette note technique présente les principales recommandations en matière de prélèvement et d’analyse du glyphosate et de l’AMPA, son principal métabolite, dans l’air ambiant. Ces éléments sont extraits d’un rapport plus complet décrivant les tests métrologiques et des campagnes de terrain réalisés dans le cadre du développement méthodologique effectué pour les milieux air ambiant et air intérieur (Rapport INERIS DRC-12-108763-13438A - Métrologie du glyphosate et de ses métabolites en air intérieur et extérieur: tests de dispositifs de prélèvements actifs). Ces travaux, étalés sur 2010 et 2011, ont été financés et réalisés pour la région Nord-Pas de Calais en collaboration avec la délégation régionale Nord-Pas de Calais de l’ADEME, et cofinancée par le LCSQA. Des tests complémentaires devront cependant être réalisés afin de finaliser la validation de la méthode, en particulier sur les conditions de stockage des échantillons et sur le comportement de l’AMPA lors de la phase de prélèvement.
Lundi 9 janvier 2023
Rapport
Suivi de l’adéquation des analyseurs automatiques de PM à la méthode de référence : résultats des campagnes 2019 à 2021
Ce rapport présente les résultats des mesures de PM10 et PM2,5 réalisées entre 2019 et 2021 en collaboration avec ATMO Grand Est, Atmo Réunion, Atmo Occitanie, Atmo Haut-de-France, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et AtmoSud dans le cadre du suivi de l’adéquation des analyseurs automatiques des PM à la méthode de référence demandé par l’arrêté du 16 Avril 2021  relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l'air ambiant et en accord avec les préconisations de la norme NF EN 16450 encadrant l’utilisation des analyseurs automatiques de PM. Ces résultats s’inscrivent dans la suite des études menées depuis 2013 et sont en accord avec les conclusions du bilan réglementaire réalisé sur la période entre 2016 et 2019.     Verification of suitability of automatic measurement system of PM by ongoing comparisons with the reference method 2019-2021  This report presents the results of PM10 and PM2.5 measurements carried out between 2019 and 2021 in collaboration with ATMO Grand Est, Atmo Réunion, Atmo Occitanie, Atmo Haut-de-France, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes and AtmoSud as part of the monitoring of the adequacy of automatic measurement systems of PM to the reference method required by the decree of 16 April 2021 on the national ambient air quality monitoring network and in accordance with the recommendations of the EN standard governing the use of automatic PM analysers. These results are in line with the studies carried out since 2013 and are consistent with the conclusions of the regulatory review carried out between 2016 and 2019.  
Mardi 18 octobre 2022
Rapport
Comparaison métrologique d’analyseurs de polluants gazeux atmosphériques - Application aux analyseurs d’ammoniac
La détermination sélective des polluants atmosphériques dans les phases gazeuse et particulaire apparaît comme d’un grand intérêt pour la compréhension et l’interprétation de la chimie de l’atmosphère et des modes de transfert des polluants. Parmi les polluants gazeux azotés, l’ammoniac NH3 est le troisième composé le plus abondant dans l’atmosphère après le diazote N2 et le monoxyde d’azote NO. Par ailleurs, l’ion ammonium NH4+ (associé aux sulfates SO42-, nitrates NO3- ou chlorures Cl-), présent en quantité non négligeable dans les dépôts atmosphériques mais aussi dans la fraction particulaire, est issu principalement de la transformation de l’ammoniac NH3. Ces dépôts d’espèces azotées sous forme de retombées sèches ou humides (précipitations) présentent outre l’impact sanitaire, un rôle important dans les processus d’eutrophisation et d’acidification des sols et donc un impact sur les écosystèmes. Une des difficultés du suivi de l'évolution à long terme des niveaux de ce polluant réside dans la connaissance partielle des sources d'ammoniac liées essentiellement aux activités agricoles (élevage, culture). L'ammoniac est le plus mal connu des polluants cités dans la Directive NEC-2 (EU-2016/2284) et les cadastres d'émission restent peu précis, ce qui rend la surveillance globale et systématique techniquement difficile. Il apparait donc important de développer une approche métrologique pour la mesure de l’ammoniac afin de mieux appréhender ce polluant gazeux. Cela permettra de définir l’exactitude des instruments de mesure utilisés et le niveau de confiance à accorder aux résultats de mesure ; lequel se quantifie par l’incertitude de mesure. Un étalon d’ammoniac dans l’air basé sur la méthode de génération dynamique par perméation en phase gazeuse sur une gamme de fractions molaires allant de 1 à 400 nmol/mol (1 à 400 ppb) a été développé et permet le raccordement et l’étalonnage dans les laboratoires du LCSQA-LNE, des analyseurs automatiques, avec des incertitudes élargies relatives inférieures à 2 % (k=2). Néanmoins, ce raccordement ne peut être délocalisé jusqu’à la station de mesure et l’article 16 de l’arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l'air ambiant requiert des AASQA la participation aux comparaisons inter laboratoires (CIL) préconisées par le LCSQA. Or à ce jour, ces essais de comparaison n’existent que pour les polluants réglementés. Six AASQA, deux laboratoires de recherche et le LCSQA (représenté par IMT Nord Europe) ont participé aux premiers exercices de comparaison dédiés à la mesure spécifique d’ammoniac avec deux objectifs principaux : (i) valider la faisabilité technique de la génération d’un mélange gazeux d’ammoniac dans une ligne spécifique ; (ii) évaluer le biais potentiel en comparant des analyseurs automatiques d’ammoniac utilisant différents principes de mesure. La ligne de prélèvement des gaz a montré son applicabilité pour la génération de concentrations stables et répétables en ammoniac sur une gamme allant jusqu’à 50 ppb et avec des durées de stabilisation, autant sur gaz de zéro qu’en point d’échelle inférieures à 5 minutes. Les résultats ont montré une bonne cohérence des mesures pour la majorité des instruments testés et aussi bien sur une matrice synthétique générée avec de l’ammoniac dilué dans de l’air sec que sur les mesures réalisées directement en air ambiant (écarts relatifs systématiques à la médiane jusqu’à plus de 25%). Par ailleurs, certaines technologies semblent plus à même de suivre les variations de la dynamique temporelle des concentrations et d’atteindre des limites de détection inférieures à 0,50 ppb avec des répétabilités de mesure meilleures que 1%.     Inter-Laboratory Comparison for gaseous pollutants – Application to ammonia analysers The selective determination of atmospheric pollutants in the gaseous and particulate phases appears to be of great interest for the understanding and interpretation of the atmospheric chemistry and the transfer of pollutants. Ammonia (NH3) is the third most abundant nitrogen compound in the atmosphere after dinitrogen N2 and nitric oxide NO. Furthermore, ammonium ions NH4+ (in association with SO42-, NO3- or Cl-), are present in significant quantities in atmospheric deposition but also in the particular fraction and come mainly from the transformation of NH3. These dry or wet deposition have, in addition to the health impact, an important role in eutrophication or soil acidification. One of the difficulties in monitoring the long-term evolution of pollution levels is due to the lack of knowledge of the sources of ammonia essentially linked to agricultural activities (livestock, soil cultivation). Ammonia is the most poorly known of the pollutants cited in the NEC-2 Directive (EU-2016/2284) and the emission registers remain imprecise, which makes global and systematic monitoring technically difficult. It therefore seems important to develop a metrological approach for measuring ammonia in order to better understand this gaseous pollutant. This will define the accuracy of the measuring instruments used and the level of confidence to be given to the measurement results; which is quantified by the measurement uncertainty. A standard for ammonia in air based on the dynamic generation method by gas phase permeation over a wide range of mole fractions from 1 to 400 nmol/mol (1 to 400 ppb) with relative expanded uncertainties of less than 2% (k=2) has been developed by LNE in France for automatic analyzers. Nevertheless, this control cannot be done in measuring station. In addition, the article 16 of the decree of April 16, 2021 relating to the national ambient air quality monitoring system requires for monitoring networks to participate to intercomparisons exercces. However, to date, these exercices only exist for regulated pollutants. Six French air quality monitoring networks, two research laboratories and the French reference laboratory (represented by IMT Nord Europe) took part in a first intercomparison exercise for ammonia with two main objectives: (i) validate the technical feasibility of generating a gaseous mixture of ammonia in a specific line; (ii) assess potential bias by comparing automatic ammonia analyzers using different measurement principles. The gas sampling line has shown its applicability for the generation of stable and repeatable ammonia concentrations over a range of up to 50 ppb and with stabilization times, both on zero gas and at scale points below 5 minutes. The results showed good consistency of the measurements for the majority of the instruments tested on both synthetic matrix generated with ammonia diluted in dry air and on the measurements carried out directly in ambient air (systematic relative deviations from the median up to more than 25%). Furthermore, some technologies seem better able to follow variations in the temporal dynamics of concentrations and to achieve detection limits of less than 0.50 ppb with measurement repeatabilities better than 1%.
Mercredi 2 décembre 2020
Rapport
Résultats de la campagne nationale exploratoire de mesure des résidus de pesticides dans l'air ambiant (2018-2019)
                        L’Anses, l’Ineris dans le cadre du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) et le réseau des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) fédéré par Atmo France publient ce jour les résultats de la campagne de mesure des résidus de pesticides dans l’air menée de juin 2018 à juin 2019. Grâce à un protocole harmonisé, cette campagne a permis de mesurer 75 substances sur 50 sites couvrant des situations variées et répartis sur l’ensemble du territoire national (Métropole et DROM). Le recueil de près de 100 000 données validées et l’analyse de 1 800 échantillons correspondants permet d’établir un socle de données qui participe à l’amélioration des connaissances sur les résidus de pesticides présents dans l'air ambiant pour mieux évaluer l'exposition de la population générale. A terme, cette campagne contribuera à définir une stratégie nationale de surveillance des pesticides dans l’air ambiant.    Télécharger le rapport "Résultats de la campagne nationale exploratoire de mesure des résidus de pesticides dans l'air ambiant (2018-2019)" mis à jour déc 2020 la note "Contrôle des données de la campagne nationale exploratoire de mesure des résidus de pesticides dans l'air ambiant (CNEP)" les données "Base des données de mesure de la CNEP"   100 000 données collectées sur une année, 1 800 échantillons analysés et 75 substances mesurées sur 50 sites répartis sur le territoire national   Lancée en juin 2018, cette campagne nationale de grande ampleur a permis de mesurer, sur la même année et selon un protocole pour la première fois harmonisé, 75 substances sur 50 sites. Les substances ciblées entrent, selon le cas, dans la composition des produits phytopharmaceutiques, de produits biocides, de médicaments vétérinaires et antiparasitaires à usage humain. Elles avaient été priorisées par l’Anses sur la base de leurs caractéristiques de danger et de critères d’utilisation, d’émission et de persistance dans l’air.   La répartition des 50 sites de prélèvements couvre l’ensemble des régions et prend en compte les différents types de zones d’habitation (50% de sites urbains/péri-urbains et 50% de sites ruraux) et de productions agricoles (26% de sites en grandes cultures, 18% de sites viticoles, 20% de sites arboricoles, 10% de sites en maraîchage, 6% de sites d’élevage, et 20 % de sites sans profil agricole majoritaire). Les 100 000 données de cette campagne ont été bancarisées dans la base nationale des données sur la qualité de l’air « GEOD’AIR ». Leur exploitation a permis d’établir une première photographie annuelle nationale des niveaux de concentration en résidus de pesticides dans l’air ambiant au regard de critères quantitatifs comme leur fréquence de quantification, les ordres de grandeurs des concentrations rencontrées et leurs distributions statistiques. Dans le cadre de cette étude, il ressort que des substances sont majoritairement associées à certaines productions agricoles sans pour autant être absentes des autres profils. Concernant les différentes typologies « rural », « péri-urbain » et « urbain », le nombre de substances observées sur chaque typologie est sensiblement différent dans les DROM, cette différence de répartition est plus ténue en métropole. Les variations temporelles des concentrations sont globalement cohérentes avec celles des périodes traditionnelles connues de traitements en métropole. Sur la base de ce socle robuste de données, l’Anses a été en mesure d’établir une première interprétation sanitaire des résultats de cette campagne. Au-delà des résultats obtenus et des perspectives de travaux complémentaires que vont permettre ces données, le nombre important de travaux métrologiques menés en parallèle en accompagnement de cette campagne seront valorisées dans la révision des normes nationales portant sur le prélèvement et l’analyse des pesticides dans l’air.