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65 résultats correspondent à Oxydes d'azote
Mardi 13 décembre 2022
Rapport
Ozone : éléments de contexte sur les tendances de long terme, les épisodes et l'efficacité des mesures de gestion
Si la qualité de l’air s’est notablement améliorée depuis une vingtaine d’années en Europe en ce qui concerne les particules fines ou les oxydes d’azote (ainsi que les dépôts acidifiants), ce n’est pas le cas pour l’ozone. Les concentrations en moyenne annuelle sont plutôt à l’augmentation, surtout en ville. Et, alors que les valeurs les plus élevées (correspondant aux pics constatés pendant les épisodes estivaux) indiquent bien une baisse, celle-ci demeure limitée en regard de la baisse des émissions de précurseurs. L’ozone est un polluant exclusivement secondaire, c’est-à-dire formé à partir de précurseurs émis par les activités humaines. Sa formation est conditionnée par l’occurrence de conditions météorologique favorables. Les mécanismes photochimiques sous-jacents sont complexes et peuvent, en fonction des situations, conduire soit à la formation soit à la destruction d’ozone. Cette note présente différents éléments relatifs à l’évolution de l’ozone en réponse aux baisses d’émission de précurseurs. Dans une première partie une synthèse des tendances d’ozone en France et en Europe depuis une vingtaine d’années permet de souligner que si les concentrations augmentent en moyenne annuelle (surtout en ville), les pics ont été réduits. Cette réduction en termes d’intensité (de l’ordre de 2.5% entre 2005 et 2019 sur la France) est néanmoins assez faible en regard de la baisse des émissions de précurseurs (40% et 50% pour les émissions de COV et de NOx, respectivement). La deuxième partie est consacrée à l’évaluation prospective des réductions d’émission. En comparant la situation actuelle à l’horizon 2030, on confirme que les moyennes annuelles d’ozone risquent de continuer à augmenter, surtout sur la partie Nord de la France et ses grandes agglomérations. A l’inverse les pics devraient bien être réduits. Les études de cas consacrées aux épisodes ponctuels ayant eu lieu en 2019 et 2022 permettent d’illustrer la très forte variabilité de la réponse aux réductions d’émissions qui peuvent passer d’une augmentation à une baisse d’un jour à l’autre pour une ville donnée. Néanmoins, comme pour les projections de long terme, on souligne que le risque d’augmentation en réponse à une baisse de précurseur est limité aux régions les moins touchées par les pics ou les jours où ces pics sont moins intenses. Il n’en demeure pas moins que ce risque est réel et qu’il faut s’interroger sur les impacts potentiels de ces hausses des concentrations d’ozone en moyenne annuelle dans les zones densément peuplées, même si les réductions de précurseurs ont par ailleurs des effets bénéfiques pour l’atténuation des pics lors des épisodes. -*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-**-*-*--*-*-*-*-*--*-*-*-*-*-*--*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*--*-*-*--*-*-*-*-*-*-*---*-**- Ozone air pollution : background elements on long term trends, intense episodes and efficiency of mitigation measures Air quality has notably improved in France over the past 20 years as far as particulate matter and nitrogen oxides are concerned. It is not quite the case for ozone where annual mean levels are increasing, and if decreases are noted for peak concentrations, those are not in line with the magnitude of reduction of ozone precursors. The present report reviews the recent findings related to ozone temporal trends in the past twenty years in France and in Europe and put these results in perspective with reported emission changes over that period. We also discuss the projected impact of emission reduction strategies, either for long term indicators, or for short term episodes. We highlight the potentially negative impact of emission reductions with projected increases of annual mean ozone in areas and for days where ozone is low. On the contrary, emission reductions are expected to efficiently reduce peak concentrations. We also note a very strong volatility while the sign of the response can change from one day to the next for a given location  
Jeudi 18 mars 2021
Rapport
Maintien de la chaîne nationale de traçabilité métrologique pour la surveillance de la qualité de l'air
En 1996, sous l’impulsion du Ministère chargé de l'Environnement, un dispositif appelé « chaîne nationale de traçabilité métrologique » a été conçu et mis en place afin de garantir, sur le long terme, la cohérence des mesures réalisées dans le cadre de la surveillance de la qualité de l’air pour les principaux polluants atmosphériques gazeux réglementés. Ce dispositif a pour objectif d’assurer la traçabilité des mesures de la pollution atmosphérique en raccordant les mesures effectuées dans les stations de surveillance à des étalons de référence spécifiques par le biais d’une chaîne ininterrompue de comparaisons appelée « chaîne nationale de traçabilité métrologique ». Compte tenu du nombre élevé d’Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air (AASQA), il était peu raisonnable d’envisager un raccordement direct de l'ensemble des analyseurs de gaz des stations de mesure aux étalons de référence nationaux, malgré les avantages métrologiques évidents de cette procédure. Pour pallier cette difficulté, il a été décidé de mettre en place des procédures de raccordement intermédiaires gérées par un nombre restreint de laboratoires d’étalonnage régionaux ou pluri-régionaux (appelés également niveaux 2) choisis parmi les acteurs du dispositif de surveillance de la qualité de l'air. Par conséquent, ces chaînes nationales de traçabilité métrologique sont constituées de 3 niveaux : le LCSQA-LNE en tant que Niveau 1, des laboratoires d’étalonnage inter-régionaux (au nombre de 7) en tant que Niveau 2 et les stations de mesures en tant que Niveau 3. Dans le cadre de ces chaînes nationales de traçabilité métrologique, le LCSQA-LNE raccorde tous les 6 mois les étalons de dioxyde de soufre (SO2x), d'ozone (O3), de monoxyde de carbone (CO) et de dioxyde d’azote (NO2) de chaque laboratoire d’étalonnage. De plus, le LCSQA-LNE raccorde directement les étalons de benzène, toluène, éthylbenzène et o,m,p-xylène (BTEX) de l’ensemble des AASQA, car au vu du nombre relativement faible de bouteilles de BTEX utilisées par les AASQA, il a été décidé en concertation avec le ministère en charge de l'environnement qu’il n’était pas nécessaire de créer une chaîne nationale de traçabilité métrologique à 3 niveaux. Le tableau ci-après résume les étalonnages effectués depuis 2016 par le LCSQA-LNE pour les différents acteurs du dispositif de surveillance de la qualité de l’air (AASQA, LCSQA), tous polluants confondus (NO/NOx, NO2, SO2, O3, CO et BTEX).         Nombre annuel d’étalonnages   2016 2017 2018 2019 2020 Raccordements LNE/ Niveaux 2 206 183 134 121 93 Raccordements BTEX 31 22 21 27 21 Raccordements LCSQA 32 38 36 35 21 Raccordements ATMO Réunion 14 15 16 13 10   Somme des raccordements 283 258 207 196 145                    Bilan global de l’ensemble des raccordements effectués par le LCSQA-LNE depuis 2016   Le tableau ci-dessus montre que globalement le LCSQA-LNE a effectué 145 raccordements pour les différents acteurs du dispositif de surveillance de la qualité de l’air (AASQA, LCSQA), tous polluants confondus (NO/NOx, NO2, SO2, O3, CO et BTEX) en 2019. La diminution du nombre d’étalonnages LCSQA-LNE/Niveaux 2 par rapport aux années 2017-2018 est principalement due à la décision d’augmenter la périodicité de raccordement entre le LCSQA-LNE et les Niveaux 2 de 3 mois à 6 mois pour l’ensemble des polluants gazeux (SO2, CO, NO/NOx, NO2 et O3) et à la crise sanitaire. Ce rapport fait également la synthèse des problèmes techniques rencontrés en 2020 par le LCSQA-LNE lors des raccordements des polluants gazeux.     Update of the national metrological traceability chain set up for air quality monitoring In 1996, under the leadership of the Ministry of Environment, a scheme called the "National Metrological Traceability Chain" was designed and implemented to ensure, over the long term, the coherence of air quality monitoring measurements for major regulated air pollutants. The purpose of this device is to ensure the traceability of air pollution measurements by connecting measurements at monitoring stations to national reference standards through an unbroken chain of comparisons called the "national metrological traceability chain". Given the large number of French Air Quality Monitoring Networks (AASQA), it was unreasonable to consider a direct traceability of all gas analyzers in monitoring stations to national reference standards, despite the obvious metrological benefits of this procedure. To overcome this difficulty, it was decided to set up intermediate calibration procedures managed by a limited number of regional or multi-regional calibration laboratories (also known as Levels 2) selected from among the actors in the air quality monitoring system. As a result, these national metrological traceability chains are made up of 3 levels: LCSQA-LNE as Level 1, 7 inter-regional calibration laboratories as Level 2 and monitoring stations as Level 3. As part of these national metrological traceability chains, the LCSQA-LNE calibrates the standards of sulphur dioxide (SO2), nitrogen oxides (NO/NOx), ozone (O3), carbon monoxide (CO) and nitrogen dioxide (NO2) standards for each calibration laboratory every 6 months. In addition, the LCSQA-LNE directly calibrates benzene, toluene, ethylbenzène and o,m,p-xylene (BTEX) standards of all AASQA, because given the relatively small number of BTEX cylinders used by the AASQA, it was decided in accordance with the Ministry of Environment that it was not necessary to create a national metrological traceability chain with 3 levels. The following table summarizes the calibrations carried out since 2016 by the LCSQA-LNE for the air quality monitoring system (AASQA, LCSQA), all pollutants combined (NO/NOx, NO2, SO2, O3, CO and BTEX).       Annual number of calibrations   2016 2017 2018 2019 2020 LNE/Level 2 206 183 134 121 93 BTEX 31 22 21 27 21 LCSQA 32 38 36 35 21 Atmo Réunion 14 15 16 13 10   Sum 283 258 207 196 145                                Overall summary of all calibrations carried out by the LCSQA-LNE since 2016 The table shows that the LCSQA-LNE performed 145 calibrations for the air quality monitoring system (AASQA, LCSQA), all pollutants combined (NO/NOx, NO2, SO2, O3, CO and BTEX) in 2020. The decrease in the number of calibrations for Levels 2 compared to 2017-2018 is due to the decision to increase the calibration frequency between LCSQA-LNE and Levels 2 from 3 months to 6 months for all gas pollutants (SO2, CO, NO/NOx, NO2 and O3) and the Coronavirus disease. This report also summarizes the technical problems encountered in 2020 by the LCSQA-LNE during calibrations.
Lundi 29 octobre 2007
Rapport
Compléments d’évaluation d’analyseurs d’oxydes d’azote NO,NO2, NOx par chimiluminescence
Vendredi 12 août 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 13/08/2022 - ORNE - Alerte
Vendredi 12 août 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 12/08/2022 - SEINE-MARITIME - Alerte
Mardi 19 juillet 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 19/07/2022 - MOSELLE - Alerte
Mardi 19 juillet 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 19/07/2022 - MARNE - Alerte
Mardi 19 juillet 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 19/07/2022 - HAUT-RHIN - Alerte
Mardi 19 juillet 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 19/07/2022 - BAS-RHIN - Alerte
Mardi 19 juillet 2022
Procédure préfectorale
Procédure du 19/07/2022 - ARDENNES - Alerte