Résultats de la recherche
572 résultats correspondent à Zone
Jeudi 11 février 2010
Rapport
Evaluation des zones géographiques touchées par les dépassements de valeurs limites
L’obligation de déclaration auprès de la Commission Européenne nécessite d’évaluer les zones géographiques touchées par des dépassements de valeurs limites et de quantifier les populations exposées à ces dépassements.
En réponse à ces exigences, et dans un contexte contraint par l’urgence de fournir de telles évaluations à la Commission Européenne sous de brefs délais, une méthode d’évaluation fondée sur des données accessibles à l’ensemble des AASQA (y compris celles qui ne disposent pas d’outils de modélisation) a été développée pour les PM10 et décrite dans une note méthodologique. Elle s’organise par échelle d’espace et par typologie de site et décrit pour chaque cas la marche à suivre en fonction des moyens et informations disponibles. Pour aider à l’évaluation des zones de dépassement en situation de fond, des données d’estimation (concentrations moyennes annuelles, nombres de dépassements de seuil) produites sur la France à partir des simulations issues de CHIMERE et des données de la BDQA ont été mises à la disposition des AASQA sur le site du LCSQA.
Cette méthodologie est contrainte par la disponibilité des données d’observation de PM10 permettant de qualifier la zone de représentativité d’une station donnée : campagnes de mesure, stations voisines, données d’émission, etc. Ainsi elle reste perfectible, en particulier en situation de proximité, sous réserve d’accéder à de nouvelles informations. Les travaux du LCSQA en 2010 auront pour objet de traiter cette question, avec la mise en place et la réalisation d’une campagne de mesure ad hoc et l’adaptation et l’amélioration de la méthodologie présentée dans ce document.
De plus, il était prévu de travailler sur le NO2 en 2009 mais ces travaux n’ont pu être réalisés compte tenu de l’ampleur du travail sur les PM10 et à cause d’un manque de données de campagnes. L’approche sera donc étendue au NO2 et au benzène en 2010.
Jeudi 29 janvier 2015
Rapport
Synthèse instrumentation 2013 - 2014
Le LCSQA apporte son appui technique concernant la chaîne d’acquisition et de transmission de données sur la qualité de l’Air à l’ensemble des AASQA ainsi qu’au Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.
Les travaux menés en 2013 et 2014 sur cette thématique sont les suivants :
Réalisation d’un outil de répétabilité sur site :
Cet outil découle du besoin exprimé par les AASQA, suite à la parution de nouvelles normes sur le mesurage des gaz, de pouvoir réaliser le test métrologique de répétabilitésur les sites de mesures. Ce test consiste à vérifier la stabilité du signal des analyseurs. Le logiciel réalisé permet de se connecter aux différents modèles de stations d’acquisition pour y récupérer les mesures et réaliser le test de manière automatisée.
Dans le cadre de ce projet, le LCSQA a réalisé le recueil du besoin auprès des utilisateurs, l’élaboration du cahier des charges et des spécifications, le suivi et la réception des développements ainsi que la diffusion de l’outil aux AASQA et son suivi en phase opérationnelle.
Modification des postes centraux :
Les nouvelles normes sur le mesurage des gaz ont nécessité certaines modifications au sein des postes centraux et des stations d’acquisition. La principale fonctionnalité concernée a été la gestion des calibrages dont les principes ont été revus au sein de la chaine d’instrumentation. Des modifications mineures ont également été apportées aux postes centraux et aux stations d’acquisition pour permettre de paramétrer les nouveaux facteurs de conversion ou encore le traitement des mesures autour de la limite de détection. Le travail du LCSQA a consisté à spécifier les modifications nécessaires, à suivre les développements réalisés par les constructeurs et à assurer la réception des
modifications réalisées.
TAM :
Suite au recensement lancé auprès des AASQA sur les outils existants et les besoins relatifs à la réalisation des tests métrologiques des analyseurs suivant les normes CEN, le logiciel TAM (Tests Automatiques Métrologie), développé par Atmo Poitou-Charentes et AIRPARIF, est apparu comme la solution de contrôle métrologique la plus répandue et la plus aboutie. Les besoins exprimés par les réseaux non équipés ou ceux souhaitant évoluer vers une solution harmonisée et suivie, ont conduit le LCSQA a proposé un pilotage national relatif
au suivi et à la maintenance de TAM afin d’en faire une solution mise à disposition de toutes les AASQA qui souhaiteraient l’utiliser.
Dans ce cadre le LCSQA a mené les actions suivantes :
- prise en main de l’outil TAM,
- rédaction de la documentation d’installation et d’utilisation,
- support technique,
- mise en ligne sur le site web du LCSQA de la dernière version de l’application et de
la documentation utilisateur,
- mise en ligne d’une plateforme de suivi des incidents et des demandes
d’évolution.
Assistance aux AASQA :
A la demande des AASQA le LCSQA a été amené à étudier plusieurs problèmes de communication. Tout d’abord un problème relatif à l’intégration des fichiers de calibrage sur les postes centraux Xr ainsi que deux problématiques liées à la communication station/analyseur pour les appareils DA80 et TEOM 1405f. Le LCSQA réalisé des tests sur les différents types de postes centraux et de stations d’acquisition ainsi que sur les analyseurs concernés afin de reproduire les problèmes rencontrés et aider les fabricants à mettre en oeuvre une solution.
En outre, à la demande du MEDDE, le LCSQA a travaillé sur la question de la mutualisation du poste central sur la zone Antilles Guyane. Dans ce cadre le LCSQA a contacté les AASQA concernées, les réseaux ayant déjà mutualisé leur poste central ainsi que le constructeur ISEO. Le LCSQA a ensuite rédigé une note reprenant les solutions techniques applicables aux différentes problématiques soulevées telles que le décalage horaire entre les réseaux, le poste de secours...
Problématique de la chaîne d’acquisition :
Le LCSQA a rencontré des difficultés dans les travaux liés aux nouvelles normes dues aux dérives existantes sur la chaîne d’acquisition : coexistence de plusieurs versions du langage de commande et de l’IP, différence d’interprétation du LCV3.1 entre les constructeurs… Cette situation donne lieu à une absence d’interopérabilité entre les stations et les postes centraux de différents constructeurs. Face à ce constat, la CSIA a proposé la constitution d’un GT consacré à la rénovation de la chaine d’acquisition.
Ce GT a été approuvé par le CPS en Novembre 2014.
Jeudi 5 juillet 2012
Rapport
Caractérisation Chimique des Particules Veille sur les études de caractérisation des PM
La pollution particulaire constitue aujourd’hui un véritable enjeu à la fois politiquesanitaire et règlementaire. Ainsi, un besoin fort est exprimé par les pouvoirs publics
de se doter d’outils de compréhension des phénomènes et d’aide à la décision afind’appliquer la Directive 2008/50/CE et mettre en oeuvre des plans de réduction des
sources de matière particulaire (PM) en France. C’est pourquoi le programme CARA
a été crée au sein du Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité del’Air (LCSQA) et que des campagnes de mesures sont menées sur le territoire poursuivre des traceurs spécifiques de certaines sources, caractériser la pollutionparticulaire dans des zones spécifiques telles les zones rurales, mettre au point desméthodes d’analyse et de traitement des données pour attribuer les sources etcomprendre les phénomènes.
En 2009, un premier rapport s’est attaché à faire l’état des lieux des différentesapproches existantes pour l’attribution des sources de particules ainsi que desdifférentes études de source de PM menées en France au niveau national, régional
et dans le domaine de la recherche, ce travail a révélé la multiplicité et la diversité deces études dont le nombre croissant avait été mis en évidence par le travail de veille
de 2010.Dans la continuité de ce qui a été réalisé en 2009 et 2010, ce travail de veille s’estpoursuivi et a permis de mettre en évidence les principaux éléments suivants :
- Le nombre de sites instrumentés pour l’étude des PM est passé d’une trentaine
en 2009 à une cinquantaine en 2010 et a peu augmenté en 2011.
- Alors qu’en 2010 la plupart des projets régionaux étaient tournés versl’attribution des sources locales et plus particulièrement le chauffage au bois,
la majorité des nouvelles études et projets de recherche initiés en 2011s’intéressent plus à la caractérisation d’une source bien spécifique (trafic,
marine…) qu’à la caractérisation des particules émises en zone source et cesous l’impulsion d’appels à projet bien ciblés tels CORTEA ou PRIMEQUALZAPA.
- En 2010, deux projets se destinaient à des applications épidémiologiques
(« Brumes de sable » en Martinique paragraphe 7.5 et le site d’observation de
la Meuse 8.6) et un à des études de toxicologie (PACTES en région PACA
7.8). En 2011, aucun nouveau projet ne vient renforcer les rangs des étudesépidémiologiques dont le nombre reste faible.
- De même qu’en 2009 et 2010, le nombre d’études régionales est bien plus
important que le nombre d’études menées à l’échelle nationale même si laplupart d’entre elles peuvent apporter des informations extrapolables etgénéralisables à la problématique des PM sa globalité. Néanmoins, lesprogrammes de recherche nationaux sont peu nombreux. Alors que de
multiples études régionales sont venues enrichir celles répertoriées en 2009,aucun nouveau programme de recherche national et interrégionale n’a étéinitié en 2011 alors que les campagnes MEGAPOLI ont eu lieu, que leprogramme FORMES est arrivé à son terme et que la campagne intensiveCHARMEX, prévue depuis 2009, peine à s’organiser.
Cet état de fait semblerait mettre évidence une plus grande facilité à monter desprojets localement, qu’au niveau national en regroupant plusieurs laboratoires etainsi des compétences multiples et complémentaires, et par conséquent la nécessité
de favoriser la mise en place et le financement de ce type de projets par unencadrement national par exemple.Néanmoins, qu’elles soient un outil des pouvoirs publics, aient pour objectif lacaractérisation d’une pollution locale ou la compréhension des phénomènes, toutesces études participent à la connaissance de la pollution particulaire en France et sontou seront à l’origine d’une masse importante de données.
A nouveau le besoin de cohérence nationale pour la mise en oeuvre de tels projetsest clairement identifié afin que les méthodes de mesures soient harmonisées pourune meilleure exploitation des données et que les différents projets soientcoordonnés pour apporter les réponses adaptées à la problématique nationale posée
par la pollution particulaire (réduction des sources, estimation de l’exposition,
application de la Directive).Dans ce contexte et dans la continuité du travail de veille réalisé depuis 2009, une
revue et compilation de l’ensemble de ces données est prévue pour les années àvenir par le LCSQA. La vision globale que peut offrir ce travail pourrait permettre de
proposer des pistes d’orientation.